lundi 22 avril 2013

Les crèmes de douche de chez Weleda

Les Gens, les Autres, bonjour.


Aujourd’hui, parlons peu, parlons bien, parlons … gel douche (l’art de faire des intro’ qui vendent du rêve). Crèmes de douche, plutôt. De celles de chez Weleda, précisément.


Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, Weleda est une marque qui se veut naturelle, bio (depuis 1921, même) et éthiquement convenable (comprendre : leurs produits ne sont pas fabriqués par des gosses, dans des caves, en Chine). Elle accorde autant d’importance à la qualité de ses produits qu’à la compréhension de l’être humain et de la nature, comme le montre le schéma de leur stratégie de développement durable. A cet titre, la marque est même certifiée Label NaTrue.

Vous me direz que c’est bien beau tout ça, mais en pratique ça implique quoi ? 


L’utilisation de matières premières « de qualité », laquelle est sévèrement contrôlée :

        • actifs végétaux de cultures bio majoritaires,
        • huiles végétales et des cires naturelles,
        • huiles essentielles naturelles,
        • formules sans conservateur, colorant et parfum de synthèse, sans huile minérale. 

Des méthodes de production naturelles, de manière à diminuer au maximum l’impact environnementale de leurs activités :

       
procédés de fabrication non dénaturants,
        • gestion écologique des déchets,
        • emballages recyclables,
        • certification (ISO 14001) pour le management de l’environnement.

Produits 100% biodégradables.



Venons-en au fait ! Les crèmes de douches, donc. Ayant la peau très sèche/sensible (genre j’me gratte 2 secondes, j’ai une marque rouge pendant 3 semaines), ces crèmes, parce qu’elles sont en crèmes peut-être, me dessèchent moins la peau qu’un autre gel douche de grande distribution (après si on compare à des produits dermatologiques comme ceux d’Avène, La Roche Posay, etc, j’pense qu’il n’y a pas photo…). En d’autres termes, même si j’suis obligé de m’hydrater le corps, je n’ai plus cette sensation de tiraillement entre le moment où je sors de ma douche et le moment où, délivrance, j’me tartine de beurre/lait corporel. Je n’ai pas non plus de démangeaisons, plaques et autres réjouissance, ce que j’redoutais un peu sachant que ces produits sont chargés en huiles essentielles (et que je n’connais pas le nom de celles qui filent des réactions cutanées. J’y vais au feeling, en fait). 


Comme tous les cosmétiques naturels à ma connaissance, ces crème de douches ne moussent que très peu (pas de savons, pas d’agents moussants, etc). Ce qui fait que, quand on n’est pas habitué, on a tendance à en mettre 3 tonnes (« bah ouais, si ça n’mousse pas, ça lave pas, hein » Fausse idée reçue n°29947254). Jusque là tout va bien ; c’est bon pour la peau toussa toussa.


En revanche, le point qui fâche, pour moi, c’est l’odeur !!! C’était sous scellé quand j’les ai achetés, du coup j’me suis fié au nom et à la couleur du packaging pour faire mon choix parmi toutes les senteurs de la gamme (à moins de 10€, une aussi large gamme de senteurs... Tentation extrême de tout dévaliser).  Et quelle surprise à la 1ère utilisation !!!! Ces trucs puent la vieille !!! Attention, pas la vieille qui sue dans les transports en commun, hein. Non, la vieille qui prend soin d’elle et se parfume avec des litres de parfums (le même depuis 1930)! Quelle que soit l’appellation de la crème, j’trouve que la « note de tête » ( ? la plus importante, celle qu'on sent en 1er lieu. C'est comme ça qu'on l'appelle ou bien ?) est toujours la même. Au début, j’ai cru que cette odeur de vieille était propre à la crème à la rose musquée (gros cliché de la vieille avec son parfum à la rose écoeurant), la 1ère que j’ai testée, mais en fait NON. Alors, oui, il y a une petite différence entre celle à la rose et celle à la grenade, mais cette différence ne saute pas au nez, tant cette odeur de vieille est présente. Odeur de vieille ou de médicaments « naturels », là... maintenant que je ressens le truc. Nul doute que c’est la faute aux huiles essentielles, ça.


Après c’est un parti pris ; on aime ou on déteste. Perso’, je déteste l’odeur mais, vu l’efficacité du produit en lui-même, j’m’y suis habitué sans trop de difficulté. Et puis, une fois rincé et hydraté, c’est surtout l’odeur de mon lait corporel à l’huile de mangue (celui de chez Garnier. UNE TU-ER-RIE !!!! J’en suis à ma 36,8ème bouteille, à peu près) qui reste.


Utilisation des produits équitables, c'est plus ma faute s'ils travaillent dans des pièces sombres où pendent des câbles
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire